
L’objectif de triplement de la pratique du vélo est d’ailleurs l’un des points importants du contrat de la nouvelle majorité métropolitaine. Ainsi, depuis 2014, la multiplication par 6 du « budget vélo » de la Métropole (de 400 000 € en 2014 à 2,5 M€ en 2015) a permis d’investir dans des aménagements structurants : installation 350 arceaux à Grenoble depuis le début de l’année 2015 (contre 200 par an en 2013 et 2014) et travail sur la discontinuité des voies cyclables notamment sur le Quai de France et sur l’avenue Marie Reynoard. Le travail de concertation sur la création « d’autoroutes à vélo » (également dans le contrat de majorité) a été engagé, et la phase de pré-instruction initiée. Ces axes permettront aux cyclistes de traverser la ville et l’agglomération en toute sécurité. (Plus d’infos prochainement du côté de la Métro).
Cette politique volontariste en faveur du vélo aura des effets positifs multiples :
- Pour lutter contre la pollution – Le vélo n’émet ni de polluants nocifs pour la santé, ni de gaz à effet de serre. Une personne résidant à 5km de son lieu de travail économise 650 kg de CO2 par an en s’y rendant à vélo (source : ADEME).
- Sur la santé – Les effets bénéfiques du vélo sur la santé sont prouvés par de nombreuses études : effets préventifs sur les maladies cardio-vasculaires, sur différents types de cancers, sur l’obésité… Ces bénéfices sont chiffrés à 5,6 milliards d’euros par an, soit 1,21 euros par kilomètre parcouru (source : Etude Economie du vélo, Atout France, 2009).
- Sur le commerce de proximité – Le cycliste est, après le piéton, celui qui dépense le plus dans les commerces de proximité : 40,4 € par semaine pour le piéton, 24,4 € pour le cycliste, 21,7 € pour l’automobiliste (Source : enquête FUB 2003). En encourageant sa présence en ville, il sera donc aussi bénéfique pour le commerçant.