Grenoble, ville émancipatrice : les priorités pour 2016
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La Ville de Grenoble entend valoriser ses politiques qui visent à l’émancipation des individus, quelque soient leur âge, leur condition sociale, leurs projets, leur quartier. La politique éducative est un socle prioritaire, renforcée par ses actions en matière culturelle, sportive et mémorielle.

Plan Ecole (2015-2021) : 5,4 millions d’€ dès 2016 dont 3.9M€ pour l’accueil des élèves dans de nouveaux locaux et 1.5M€ pour l’entretien des écoles existantes. Les investissements 2016 des nouveaux locaux comprennent :

  • Le démarrage du chantier de la nouvelle école du site Hareux – située dans le quartier Jean Macé, cet établissement sera livré en 2018 et répondra ainsi à l’augmentation des effectifs scolaires sur ce secteur en mutualisant des salles pour les associations de quartier
  • Le début des travaux permettant l’accueil de nouvelles classes de maternelle et primaires dans les écoles Sidi Brahim,  Jean Macé et Ferdinand Buisson, l’installation de solutions temporaires modulaires dans les écoles Beauvert et Diderot et une extension dans la maternelle Jean Racine.
  • Le lancement des concours de maitres d’œuvre de l’extension de l’école Diderot et les nouvelles écoles Hoche et Flaubert.
  • Les  études  pour  la  réhabilitation  de  l’école  Saint-Bruno,  et l’agrandissement des restaurations scolaires des écoles Buffon, Sidi Brahim, Elisée Chatin et Léon Jouhaux.

Un sport pour tous : 18 millions d’€ (budget global) – Pour 2016, après l’ouverture prévue en janvier, de la Halle de Tennis, la mise en service du terrain synthétique au Village Olympique (en novembre  2015) et le lancement des travaux de rénovation de la piste du Palais des Sports, les efforts porteront essentiellement sur la maintenance et l’amélioration des équipements sportifs :

  • travaux d’entretien de la piscine Jean Bron : 450 000 €
  • travaux  de  reconstruction  du   centre   sportif   Arlequin : 2,5 millions d’€
  • réfection du terrain synthétique du stade Vercors : 300 000 €
  • création de terrains de proximité et le développement de pratiques sportives accessibles à tous : StreetWork Out (40 000 €) et escalade (60 000 €) : 100 000 €

Concernant les subventions aux clubs de sports : de nouveaux critères seront votés. La municipalité porte une exigence de transparence et d’équité dans le subventionnement du monde sportif, amateur et professionnel, de loisir ou de haut niveau. Cela permet d’ancrer le partenariat avec les clubs sportifs, de redonner du sens et du souffle à l’idée du sport pour tous. (Montant total des subventions est de 1,5 million d’€).

Cultures, des richesses à développer : 31 millions d’€ (budget global) – L’année 2015 a vu la mise en place de 3 comités d’avis d’attribution des subventions culturelles avec des Grenoblois volontaires tirés au sort, des personnes  qualifiées  et  des  élus du conseil municipal. Un travail de concertation a été mené également avec l’organisation de plusieurs sessions des Chantiers des cultures.

Pour 2016, la priorité des investissements portera sur la rénovation du patrimoine existant (680 000   €) : 100 000 € pour le lancement de la reconstruction du Théâtre Prémol, 500 000 € pour la rénovation des salles  du  Conservatoire  à  Rayonnement Régional…770 000 € seront quant à eux consacrés à la maintenance des bâtiments, dont 295 000 € pour le Muséum et 162 000 € pour le Musée. Enfin,  100 000  €  permettront  de  lancer  le  chantier  d’amélioration  du réseau  des  bibliothèques,  et      50 000  €  seront  dédiés  à  la  création d’ateliers d’artistes à destination de plasticiens.

Dès 2016, un nouveau projet du Théâtre municipal en lien avec le Théâtre 145 et le Théâtre de Poche permettra de favoriser la découverte et l’émergence de nouveaux talents. Et un fonds d’aide à la création artistique sera mis en place afin de mieux soutenir et accompagner les artistes et les compagnies. Pour sa seconde édition, le Street Art Fest sera quant à lui développé vers les quartiers sud.

Patrimoine municipal – Les travaux de rénovation du clocher de l’église Saint André : 400 000€ engagés en avril 2014, se termineront au début du premier trimestre 2016. Il s’agit aujourd’hui d’effectuer une restauration pérenne dans les règles de l’art pour ce monument porteur d’une valeur de mémoire et d’une valeur symbolique importante pour Grenoble et le Dauphiné. La fin des travaux de relèvement de l’orgue (140 000€) est prévue pour 2017.

La 2ème édition de la Fête des Tuiles aura lieu le 1er week end de juin 2016 avec un renforcement des partenariats associatifs et institutionnels notamment avec la Métro.

3 réflexions au sujet de “Grenoble, ville émancipatrice : les priorités pour 2016

  1. Tout d’abord, bonne année 2016 à Grenoble et ses habitants!

    On continue avec le programme promis et c’est appréciable. Mais on entends aussi beaucoup de détracteurs à propos de l’argent qu’on a pas, de la propreté de la ville, de la sécurité ou encore de la coupe des subventions à certaines associations et MJC.

    Voici quelques suggestions pour aider à l’argumentation de chacun en tenant à jour l’avancement des 120 engagements du programme de début 2014. En répondant avec les arguments aux critiques sus-cités qu’on entends le plus souvent? Et enfin, comme fait l’an passé, pouvez vous prévoir un bilan 2 ans après l’élection de 2014?

    Merci pour votre réponse.

  2. Grenoble, le 5 Janvier 2016
    à Mme la première adjointe et à M. l’adjoint aux écoles de la Ville de Grenoble
    Madame, Monsieur,
    Nous sommes un groupe de parents du secteur 6 qui nous posons encore beaucoup de questions liées au changement des rythmes scolaires et à la votation proposés par la Mairie. Nous vous transmettons ici nos interrogations et notre avis sur certains points, mais nous devons vous avouer que beaucoup de parents sont épuisés de toutes ces réunions, d’autant plus que nous avons l’impression que tout est déjà (quasi) décidé d’avance.
    D’ici le 18 janvier, les parents d’élèves sont invités à choisir entre 2 projets qui changeront les horaires de l’école, l’organisation et le coût des activités périscolaires. Cette consultation est la bienvenue.
    Nous nous demandons par contre sur quels constats et évaluations elle repose et pourquoi on ne nous demande pas notre avis sur le maintien de l’organisation actuelle et sur la gratuité ou pas, de l’ensemble des temps périscolaires du soir.
    Pour expliquer le changement vous avez avancé plusieurs arguments :
    – Une journée de l’enfant trop longue… mais alors, pourquoi rallonger l’offre jusqu’à 18h ?
    – Une faible fréquentation des ateliers éducatifs payants… est-ce une raison, alors, pour rendre payantes les études du soir ?
    – Lutter contre les inégalités sociales…mais une tarification (même au QF) est-elle plus juste que la gratuité actuelle ?
    – Prendre en compte le rythme des enfants de la maternelle…mais pas aux dépends de la qualité de la sieste et des horaires de vie des familles !
    – Une meilleure professionnalisation des animateurs… n’est-ce pas sur l’embauche et la formation qu’il faut agir et non sur les horaires des familles ?
    Si nous devons nous prononcer sur 2 projets, nous n’avons, par contre, pas notre mot à dire sur l’organisation et le coût du périscolaire, car il semble déjà décidé à l’avance.
    En effet, alors que le périscolaire après l’école est gratuit actuellement de 16h à 17h30 (récréactive et accompagnement scolaire), votre projet prévoit que seules 3h resteront gratuites, et que les 6h autres deviendront des garderies payantes (si 2€/h soit environ 432€/an sur 36 semaines). Quoi qu’il arrive de la votation, les horaires périscolaires seront compliqués et différents pour 2 parties de la ville, créant ainsi une séparation entre les quartiers.
    Plusieurs questions restent encore, pour nous sans réponses :
    ° Quitte à rallonger la journée de l’enfant pourquoi ne pas aller jusqu’à 18h30 ?
    ° Les études vont-elle devenir payantes ? Et pour quelles raisons ?
    ° Accueil du soir payant : quel sera le taux d’encadrement ? Reviendra-t-il aux anciens critères d’avant 2013, à savoir un animateur pour 25 enfants ?
    ° Que deviendront les enfants des parents qui ne pourront pas payer ?
    ° Quel sera le contenu des 3h gratuites ?
    ° Que vont devenir les ateliers éducatifs ?
    ° Les animateurs du « gratuit » seront-ils les mêmes que ceux du « payant » ?
    ° Quelle cohérence dans la continuité entre 3h gratuite dites « de qualité » et 6h de garderie payantes mais de moindre qualité ?
    ° Scénario A : quel découpage dans la ville entre les 2 formules ?
    ° Scénario C : nous avions massivement rejeté l’allongement de la pause méridienne, en 2009 et lors des rencontres 2015, pourquoi y revenir dans ce scénario ?
    ° Scénario C : la différence d’horaire maternelle et élémentaire va nous poser de nombreux problèmes de garde.
    ° Scénario C : A quoi rime 3/4h de périscolaire après la cantine des petits ? Quelle différence d’activités avec la classe ? Comment fonctionnera la sieste ? Quel rôle des Atsem pour qui ce moment est un moment de repos ?
    ° Que deviennent les associations dans ce montage ? Comment vont-elles s’adapter aux semaines fractionnées ?
    De notre côté, nous optons plutôt pour :
    – Des horaires d’école simples, homogènes pour toute la ville (scénario A)
    – Des activités périscolaires et des études gratuites après l’école (aucun scénario)
    – Une garantie quant à l’évolution de la qualité de ces activités
    Ainsi les 2 choix proposés par la ville ne répondent pas complètement à nos convictions.
    Nous vous remercions de nous répondre, si possible en retour. Et nous attendrons les prochaines rencontres pour nous prononcer définitivement.
    Veuillez agréer Madame, Monsieur, nos sincères salutations.
    Collectif Gratuité Périscolaire

    1. Bonjour,
      Tout d’abord sur le processus, notre analyse a été que les temps de l’enfant et leur rythme recoupent des sujets complexes. D’ailleurs la multiplicité de vos questionnements en atteste. Il nous semble que pour « assumer » cette complexité, il faut prendre un peu de temps. Cela signifie aussi que certaines questions ne peuvent trouver de réponse simple et unique. Suivant le regard qui est porté sur la question, selon que l’on s’attache au rythme de l’enfant, à la position sociale des parents, à l’organisation des familles, à celle des enseignants ou encore du point de vue de la Ville et des institutions, on n’aboutit pas au même « scénario ». Il y a de surcroît des contraintes à la fois réglementaires (loi sur les rythmes) et financières évidement et malheureusement.
      Le processus de modification du PEdT est un processus long qui a démarré il y a un peu plus d’un an par le recueil de paroles et notre souhait d’entendre les avis des conseils d’écoles. Tous ces éléments évaluatifs ont été collectés et sont disponibles ici: http://www.grenoble.fr/cms_viewFile.php?idtf=4346&path=2015-03-17-RapportPeriscolaire-ill.pdf et http://www.grenoble.fr/cms_viewFile.php?idtf=4345&path=EtudeVLaforets-oct-2014.pdf.
      Concernant l’organisation actuelle, les constats que nous avons tirés, issus de nos discussions avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative et des éléments présentés dans les réunions de concertation, sont assez largement partagés:
      – augmentation du temps en collectivité pour des milliers d’élèves Grenoblois (avant la réforme, 30% restaient la garderie, maintenant c’est 60%, soit sur 13000 élèves environ 4000 élèves). Cela a augmenté la fatigue des enfants qui ne restaient pas à l’école auparavant, mais aussi de ceux qui y restaient ponctuellement car les activités extra scolaires (entrainement sportifs, musique,…) se sont décalées après 18h.
      – une inégalité d’accès aux activités plus structurées, appelées ateliers éducatifs, qui ne touchent que 800 élèves par jour soit 10% d’entre eux. Par ailleurs, on a remarqué que dans les écoles des quartiers les plus défavorisés, les enfants étaient principalement inscrits en accompagnement scolaire, qui nous vous le rappelons, n’est qu’une étude surveillée. Ces enfants ont d’autant moins la possibilité de découvrir des activités qu’ils ne découvriraient pas en dehors d’une intervention publique.
      – la différenciation des âges n’est pas prise en compte notamment entre les élèves de maternelle et ceux d’élémentaire et le périscolaire de 16h à 17h30 est admis comme n’étant pas favorable aux plus petits. Or de nombreux parents laissent leurs enfants à la récréactive pensant leur apporter du contenu éducatif supplémentaire. Cela signifie aussi que les familles investissent les temps qui leur paraissent à enjeux pour leur(s) enfant(s). Cela suppose donc d’être clair sur la nature des différents temps : accueil type mode de garde selon l’organisation de le choix des familles ; temps scolaire qui est obligatoire ; temps périscolaires dont nous aimerions qu’ils permettent à tous les enfants de Grenoble de bénéficier d’occasions de découvertes, d’ouvertures pour élargir leurs horizons. Être clair sur les statuts des différents temps n’exclut en rien la continuité éducative.
      – la qualité des équipes d’animateur n’est pas au niveau de ce que l’on doit espérer pour un temps éducatif. Une des raisons majeures est le fait que les animateurs ont un volume horaire de travail seulement de 14h/semaine. Lors de nos recrutements, plus de la moitié des animateurs retenus refusent le poste car d’autres villes leur propose des temps plus longs. Cette volatilité fait qu’il est aussi impossible de les inscrire dans un cycle de formation et qu’il est difficile de construire des équipes stables.
      Pour respecter l’esprit de la loi et répondre aux deux premiers constats (réduction du temps en collectivité et accès égal aux activités structurantes), nous avons dit dès le début que nous reviendrons au temps périscolaire tel que défini par la loi et qui est de 3h. C’est aussi le temps qui est pris en partie en charge par l’État via la CAF et que nous voulons absolument gratuit, structuré et accessible à tous. Le reste du temps doit revenir au statut précédent de temps au choix des familles : soit un temps réinvesti au sein des familles ou du cercle proche pour celles qui le peuvent et le souhaitent ; soit une activité extra-scolaire (clubs de sport, MJC, musique, danse,…) dans des associations d’ailleurs souvent impactées négativement par la réforme, restreignant du même coup le nombre d’enfants qui bénéficiaient de ces activités ; soit la garderie à l’école assurant la sécurité affective et matérielle des enfants et organisée de façon à ce que les parents puissent récupérer leurs enfants dès qu’ils le peuvent, les leçons révisées ou repassées pour éviter d’avoir à le faire en rentrant. Avec ces choix, on répond aux deux premiers constats quelques soient les scénarios horaires.
      Pour les deux derniers constats (différenciation des âges et qualité de l’encadrement), cela dépend en revanche des scénarios horaires. C’est pour cela que le scénario C a été proposé. Celui-ci permet aussi un temps global correspondant au temps précédemment consacré au scolaire (8h30-16h30). Il a un inconvénient c’est le jonglage entre les horaires de maternelle et d’élémentaire mais qui n’affecte que les familles qui récupèrent leur(s) enfant(s) à midi, c’est-à-dire 20% des familles à Grenoble. Pour les autres 80%, c’est un rythme régulier qui permet en outre aux familles qui peuvent venir chercher leurs enfants à 16h30 de le faire. Au niveau des maternelles, cela permettra sans doute de mobiliser d’avantage d’ATSEM, personnels compétents connus des enfants et dédiés à cet âge.
      Effectivement comme vous le dites, nous ne donnons pas le choix aux familles pour les 3h de périscolaires, car nous nous inscrivons dans le cadre législatif et voulons nous appuyer sur tous les partenaires institutionnels. En revanche il nous a semblé important d’avoir l’avis des familles, par ce que cela impacte leur organisation souvent déjà compliquée. Certains auront besoin de prolonger la garde et nous le comprenons. Ce service sera payant au prix coûtant avec une prise en compte des revenus via une tarification sociale.
      Par ailleurs, nous souhaiterions que nos animateurs puissent d’avantage s’appuyer sur des intervenants extérieurs (enseignants volontaires, parents bénévoles, associations partenaires,..) afin d’étayer le projet périscolaire (par école ou groupe d’écoles). Ce projet prendra en compte les particularités de l’école, les demandes des parents, des enseignants et les ressources disponibles. On veut donc réinvestir totalement le concept de Projet Éducatif de Territoire environnant à l’école.
      Pour répondre brièvement à vos questions précises:
      – allongement de l’accueil du soir à 18h30: autant le passage de 17h30 à 18h pour un mode de garde était sollicité largement, autant il y a eu très peu de demandes pour aller jusqu’à 18h30.
      – études payantes: il y a deux sujets différents, le besoin d’une aide au devoir mais pas nécessairement de garde et le besoin que l’enfant ait fait ses leçons quand il rentre tardivement à la maison. Le besoin d’aide au devoir pourra être intégré dans le projet périscolaire en fonction des besoins. Dans certaines écoles, nous pourrons proposer des dispositifs de type coups de pouce-clé associant parents et enfants. Pour ce qui concerne le travail personnel « ordinaire » demandé aux enfants, il n’est pas scandaleux, bien au contraire, qu’il ait lieu sur le temps d’accueil du soir.
      – taux d’encadrement de l’accueil du soir: le coût schématiquement estimé à 2€/h vient du coût environné d’un animateur évalué à 30€/h encadrant 15 enfants. Donc le taux d’encadrement devrait rester le même que la récréactive aujourd’hui. Si on revenait à 25 enfants par animateurs, on pourrait diviser presque par deux le coût horaire, mais évidemment cela ne semble pas souhaitable pour garantir la qualité de l’accueil.
      – parents qui ne peuvent pas payer: il y aura une tarification sociale donc en fonction des revenus avec une attention pour les plus bas. Si vous parlez des enfants dont les deux parents travaillent, cela devrait convenir… Pour ceux dont un des deux parents est disponible, cela peut être le moment de l’inscrire au club sportif, à la MJC… souvent à des tarifs très bas.
      – contenu des 3h de périscolaires: le contenu est à construire avec la communauté éducative. Cela pourra sans doute s’organiser sous la forme de « clubs » portant sur la découverte de la ville et de ses ressources, les pratiques culturelles, par exemple expression corporelles ou activités manuelles, gestion des déchets, clubs UNESCO, clubs de jeux (comme le Go), tutorat entre enfants de différents âges (atelier lecture), des clubs de parole, sports à l’extérieur, chorale,… Il nous semble que le fil rouge pourrait être, outre la découverte, la coopération et la sollicitation de la curiosité (naturelle des enfants). Tout est à construire et de nombreux parents ou enseignants ont déjà des idées. Notre objectif serait que ce projet périscolaire soit en harmonie avec le projet d’école et qu’il crée de l’occasion pour tous les enfants.
      – ateliers éducatifs: sous la forme actuelle d’un catalogue, ils n’existeront plus, mais les acteurs que ce soit de la Ville (ETAPS, bibliothécaire,…) ou des associations sportives, culturelles, internationales, citoyennes interviendront dans le cadre du projet périscolaire. Le budget qui était consacré aux ateliers sera utilisé pour le temps périscolaire structuré.
      – animateurs du gratuit même que ceux du payant ? Plutôt l’inverse, les animateurs de l’accueil du soir feront partie de ceux qui interviennent lors du temps périscolaire. En effet il semble prévisible que la fréquentation du temps du soir soit moindre
      – cohérence entre périscolaire et accueil payant : ce seront les mêmes animateurs peut-être en moins grand nombre si le taux de fréquentation baisse. C’est un service rendu aux familles et pas un temps investi sur l’éducatif. Ce qui ne signifie pas qu’il n’est pas de qualité mas à coup sûr « les activités » seront moins structurées que lors des temps périscolaires et solliciteront moins leur attention. Ce type d’accueil ne demande pas moins de professionnalisme aux adultes qui l’assument.
      – découpage sur la Ville: c’est une question qui n’a pas été tranchée.
      – la pause méridienne n’est pas rallongée pour les élémentaires. C’est la prise en compte du rythme des maternelles qui ont besoin d’un temps calme en milieu de journée.
      – la scénario C est effectivement complexe pour les 20% de familles qui ne laissent pas leur(s) enfant(s) à la pause méridienne. Ceci dit avec le périscolaire gratuit, les horaires du midi sont pour tous 11h30-13h30 qui ne semblait pas poser de problèmes avant la réforme.
      – les petits ne peuvent pas faire d’activité de plus de 45 mn et donc un périscolaire de 1h30 n’a pas de sens. Pendant ces 45mn, il sera proposé la sieste à ceux qui en ont besoin ou du temps calme (par exemple yoga comme cela se fait dans certaines écoles) ou temps de lecture commun. Le contenu du temps périscolaire, au sens de la structuration et de la sollicitation cognitive, est un enjeu moins fort pour les plus petits et respecte d’autant moins leur rythme si cela n’est pas adapté à leur âge.
      – les associations socio-culturelles dans le scénario C peuvent réactiver les PEL. Dans le scénario A, elles peuvent le faire aussi puisque que le périscolaire n’est pas obligatoire.
      Le choix qui est demandé aux familles est une étape dans la construction des nouveaux PEdT. Nous allons être attentifs aussi aux retours que nous allons avoir. Nous avons constaté que nous n’avions touchés que plusieurs centaines de familles dans les moments de concertation précédents. L’avantage du vote ouvert à tous les parents est que ce sont plusieurs milliers de familles qui vont avoir à réfléchir avec nous à ces temps-là. Il y a déjà eu 1300 votants (le 5 janvier) ce qui signifie que l’on a déjà dépassé le nombre de parents délégués. L’enjeu est d’avoir une participation forte pour que toutes les familles se sentent concernées par ces enjeux. Or vous l’aurez compris, cette implication de tous est pour nous une condition de réussite.

      Bien cordialement,
      Fabien Malbet et Elisa Martin

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