Quand les oppositions s’inquiètent du devenir des grenouilles de l’axe Rey/Sembat/Lyautey…
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Lors du conseil municipal du 18 avril 2016, les oppositions ont demandé à plusieurs reprises la réalisation d’une étude d’impact sur le projet Cœurs de Ville / Cœurs de Métropole. Ce dernier vise notamment à élargir la piétonisation du centre-ville et la création d’un boulevard cyclable sur l’axe Rey/Agutte-Sembat/Lyautey.

Incompétence ou mauvaise foi ? Durant les débats du dernier conseil municipal, les oppositions n’ont cessé de demander une étude d’impact concernant le projet Cœurs de Ville / Cœurs de Métropole. Or, ce type d’étude répond à des objectifs et à un cadre juridique bien précis, décrits dans l’annexe à l’article R 122-2 du Code de l’Environnement, et concerne notamment les installations nucléaires de base secrètes, les forages nécessaires au stockage de déchets radioactifs, les travaux de construction d’infrastructures ferroviaires et autoroutières, les constructions d’aéroports…

Le but d’une étude d’impact ? Eclairer le décideur sur la décision à prendre au vu des enjeux environnementaux et relatifs à la santé humaine du territoire concerné, rendre compte des effets potentiels sur l’environnement, pour prévenir les dommages potentiels sur l’environnement, sur la faune et la flore. Les oppositions pensent-elles réellement que l’élargissement de la zone piétonne du centre-ville et la création d’un boulevard à vélo risquent d’avoir un impact nocif sur la santé humaine ? Ou pensent-elles que ces aménagements font encourir un risque majeur à la faune et à la flore des routes grenobloises ? Ont-elles connaissance d’une espèce de grenouille à protéger, qui vivrait sur l’axe Rey/Agutte-Sembat/Lyautey et qui serait mise en danger par les piétons et les cyclistes ?

Si l’étude d’impact demandée, au sens de la Loi Grenelle, n’est donc pas adaptée à la situation, bien évidemment, l’ensemble des impacts du projet sont en cours d’étude : concernant notamment la qualité de l’air (avec Air-Rhône-Alpes), le niveau de bruit (avec Acoucité) et le plan de circulation (avec Transitec). Ces études ont été rappelées par Yann Mongaburu lors de son intervention durant les débats.

Le processus de concertation lancé ce lundi 28 avril permettra quant à lui la conception la plus positive du projet pour les habitants et les commerçants.

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