En organisant la Biennale des Villes en Transition en mars 2017, Grenoble embrasse pleinement les enjeux du XXIe siècle. Né en Grande-Bretagne, ce mouvement vise notamment à renforcer la « résilience » des territoires (c’est-à-dire leur autonomie énergétique, alimentaire…) en renforçant les solidarités et la coopération entre l’ensemble des acteurs du bassin de vie.
Ainsi, dans toutes ses politiques publiques, Grenoble développe les solidarités : rénovation et construction de logements sociaux, lutte contre le non-recours aux droits, politique de santé-environnementale, développement de nombreuses tarifications solidaires et de gratuité ciblée : transports, périscolaire, stationnement, cantine, bibliothèque, musée…
La transition énergétique est déjà bien engagée : depuis 2015, la Ville couvre la totalité de ses besoins en électricité par des sources renouvelables et multiplie les panneaux photovoltaïques sur les nouveaux équipements. La campagne « mur-mur » se poursuit avec la Métropole pour l’isolation des logements. Le Plan Lumière, quant à lui, permettra d’ici 5 ans de réduire de 56% la facture de l’éclairage public
Côté déplacements, la Ville avance en étroite relation avec la Métropole : villes à 30 km/h, voies rapides vélo, extension des zones piétonnes, limitation des véhicules polluants pendant les pics de pollution et toute l’année pour les professionnels avec enfin une vraie politique de logistique urbaine…
Sur le plan de l’alimentation, la refonte des marchés de plein air vise à mieux accueillir la diversité des producteurs et artisans locaux. Les cantines scolaires proposent des repas 50% bio et/ou locaux et cette part progressera encore. La Ville amplifie sa végétalisation : jardins partagés et vergers collectifs, plan arbre, dispositif « jardinons nos rues »… L’implantation d’une ferme urbaine est à l’étude.
Progressivement la démocratie locale est revivifiée : Grenoble redonne du pouvoir d’agir aux citoyens. Avec les multiples concertations, les Budgets Participatifs, les votations d’initiative citoyenne ou les Conseils citoyens indépendants, des milliers de Grenoblois-E-s s’impliquent pour changer la ville.
