
Lundi 4 septembre, Eric Piolle était aux côtés des Restos du coeur de Grenoble, dont le poste de cuisinier avait été supprimé avec la fin des emplois aidés d’Emmanuel Macron… avant d’être gracié par le Premier ministre ce week-end.
Au-delà de cette bonne nouvelle, plus de 160 personnes vont perdre leur emploi à Grenoble avant la fin de l’année 2017, principalement dans le secteur sanitaire et social, qui vient en aide aux plus démunis d’entre nous, et dans la culture, qui renforce notre vivre ensemble. Combien de sauvetages individuels Monsieur le Premier ministre va-t-il devoir effectuer avant de réaliser que sa politique fait fausse route ? Va-t-il se mobiliser de la même façon pour les 160 emplois aidés à Grenoble ? Combien de grâces gouvernementales avant d’aller de l’avant ?
Partout dans notre pays, les emplois aidés font vivre la solidarité et l’émancipation, notamment au service des personnes les plus fragiles, des petits aux ainés. De plus, ils permettent à celles et ceux qui en bénéficient de retrouver les chemins de l’insertion professionnelle.
Bas les masques : en supprimant l’Impôt sur les Grandes Fortunes, le gouvernement facilite la vie des plus puissants. En baissant les APL, les dotations aux collectivités, en supprimant les emplois aidés il plonge dans la détresse une part toujours plus grande de nos concitoyens. Etre moderne, c’est aussi ne pas attendre la catastrophe pour faire un pas de côté. Il est encore temps.