
Chaque année, depuis la loi Grenelle II de 2010, toutes les collectivités de plus de 50 000 habitants ont l’obligation de présenter un Rapport Développement Durable avant leur débat d’orientation budgétaire. En 2017, la Ville de Grenoble a opté pour un rapport plus synthétique qu’auparavant, plus pédagogique, avec un focus sur les mobilités.
A quoi sert le Rapport Développement Durable (RDD) ?
Plus que jamais, les villes doivent devenir les chevilles ouvrières de la transition. Par leur proximité avec les citoyens, elles peuvent apporter des réponses concrètes et efficaces au défi social et environnemental qui se tient devant nous. Pour ce faire, il est primordial pour elles de « penser global » : de manière à la fois transversale et partenariale. Le Rapport Développement Durable permet cette approche. Fruit d’un travail approfondi de la Ville de Grenoble et de son CCAS, il donne cette vision transversale qu’une approche par service ne saurait traduire. Outil de réflexion et de pilotage pour la collectivité, il constitue aussi un compte rendu pédagogique pour les Grenoblois·e·s.
RDD 2017 – Partie I : Grenoble s’affirme comme ville en transition
La première partie (générale) du Rapport Développement Durable 2017 (RDD 2017) démontre l’implication de la Ville dans l’émergence d’un territoire municipal durable et convivial. L’ensemble des innovations portées par la municipalité en termes d’habitat¹, de « vivre ensemble »², d’alimentation³, et même l’exemplarité4 de l’institution-Ville inscrivent clairement Grenoble dans le mouvement des villes en transition. Toutes les actions présentées dans le RDD 2017 ont été mises en œuvre dans le cadre du Plan Air-Energie-Climat adopté en juin 2016 (3/4 des mesures sont en œuvre dès 2017) et ont contribué à la labellisation Cit’ergie.
RDD 2017 – Partie II : Agir sur les mobilités, c’est agir pour la santé et la qualité de l’air
Axe majeur du Plan Air-Energie-Climat, la mobilité est au cœur de la seconde partie (thématique) du Rapport Développement Durable 2017. Compétence métropolitaine, elle est un sujet transversal par excellence : agir sur la mobilité, c’est composer avec plusieurs acteurs (Ville, Métropole, SMTC…) et agir directement ou indirectement sur un vaste champ d’actions (voirie et son éclairage, stationnement, accessibilité…). La mobilité entre ainsi en résonnance avec un grand nombre de politiques publiques portées par la municipalité concernant les déplacements dans la ville5, la qualité de l’air et la santé6, ou encore la mobilité interne7.
- aménagement urbain innovant, rénovations thermiques, embellissement, végétalisation…
- budget participatif, sensibilisation citoyenne (« Jour de la Nuit », « Belle Saison »…), démarche « Ville de Demain »…
- bio et/ou local à la cantine, réduction de la part de viande et poisson dans les menus, lutte contre le gaspillage…
- maitrise des consommations des bâtiments publics, Plan Lumière pour l’éclairage public…
- plans de vélos de quartier, charte de covoiturage et des P+R, projet Cœur de Ville – Cœur de Métropole, accompagnement des publics fragiles vers la mobilité…
- mise en place d’un protocole en cas de pic de pollution et sensibilisation du public, mise en place de la ZCR…
- expérimentation du télétravail, audit de la flotte de véhicules, formations…