Aujourd’hui candidate pour devenir Capitale verte de l’Europe en 2022, Grenoble est résolument engagée dans la transition écologique et solidaire. Un engagement qui se traduit, dans les actes, par des engagements forts sur les mobilités, l’énergie, le logement… Dans ce contexte, la Ville doit montrer l’exemple.
-65 % d’émission de gaz à effet de serre entre 2005 et 2030 pour les bâtiments de la Ville
La plupart des émissions de gaz à effet de serre de la Ville sont liées à un patrimoine immobilier ancien et souvent mal entretenu durant des décennies. Entre 2005 et 2017, ces émissions ont été réduites de 35 %, et Grenoble vise désormais les -65% d’ici 2030. Si les enjeux thermiques sont pleinement pris en considération sur les nouvelles constructions (écoles, gymnases…), un travail important est aussi en cours sur l’ancien. Objectif : diminuer les émissions de 7,5 à 4,5 tonnes de 2014 à 2030. Une ambition portée à la fois par les efforts des agent·es dans leur comportement de tous les jours, mais aussi par la rénovation thermique de groupes scolaires et autres bâtiments appartenant à la Ville. Ce travail a déjà permis à Grenoble la labellisation Cit’ergie en 2016, et doit permettre, dans les mois à venir, la labellisation Cit’ergie Gold, octroyée à seulement deux autres collectivités : Dunkerque et Besançon.
Produire une énergie verte sur les toits des bâtiments municipaux
En 2017, pour participer au développement local d’installations d’énergies renouvelables, la Ville de Grenoble a mis à disposition de la SAS Energ’Y Citoyennes 4 toitures de bâtiments scolaires. Aujourd’hui, les écoles Clémenceau, Menon, Racine et Malherbe produisent 36 000 kWh/an. Pour aller encore plus loin, le conseil municipal du 25 mars étend encore les possibilités de déploiement du photovoltaïque : 576 m² sur l’ancienne halle de tennis, 208 m² sur la halle technique municipale rue Balzac, et enfin 684 m² sur la toiture de la Belle Electrique. Ce déploiement permettra de couvrir, à titre de comparaison, la consommation d’électricité de 5 gymnases ou centres sportifs !
Une action reconnue sur le plan européen
Grenoble est aujourd’hui reconnue comme étant l’une des villes européennes les plus engagées dans les transitions et la lutte contre les pollutions. Un engagement qui lui vaut de bénéficier de plusieurs fonds européens, dont ZenN, Citi-zen et SONNET (Social Innovation in Energy Transitions). C’est dans ce cadre de ce dernier que seront mises en oeuvre plusieurs expérimentations visant les usagers des bâtiments municipaux (agant·es, usager·ères, mais aussi associations) pour changer leurs comportements quotidiens pour réduire leurs consommations d’énergie.