En mars 2019, Grenoble s’engageait contre toutes les formes de discriminations à travers un plan d’actions pour l’égalité des genres et des sexualités. C’est dans ce cadre que la municipalité présentera, en conseil municipal du 4 novembre 2019, l’utilisation de l’écriture non-discriminante pour la communication interne et externe de la Ville.

C’est quoi, l’écriture non-discriminante ?

L’écriture non-discriminante regroupe toutes les façons d’écrire permettant d’assurer une représentation équitable des femmes et des hommes et donc l’égalité des sexes et la mixité dans la rédaction. Elle est un outil pour aller à l’encontre des discriminations et des stéréotypes, déjà utilisé par plusieurs collectivités telles que Paris, Lyon, Brest, Clermont-Ferrand ou encore Echirolles.

Ce qui va changer dans la communication de la Ville de Grenoble

Depuis début 2019, un travail collectif entre plusieurs services de la Ville de Grenoble et son CCAS a permis de formuler une liste de préconisations pour la communication orale, visuelle et écrite tant interne qu’externe de la collectivité. Concrètement, l’adoption de l’écriture non-discriminante se matérialisera, dans tous les documents, par l’utilisation du tiret pour regrouper sous un même mot les deux genres (ex : agent-e, technicien-ne…) ; par l’accord des noms de métier, fonction, grade et titre (ex : directeur ou directrice, assistant ou assistante, cheffe ou chef de service…) ; par l’élimination de toutes les expressions sexistes (ex : chef de famille, nom de jeune fille, patronyme…).

Pour plus d’infos, téléchargez la Charte pour une écriture non-discriminante de la Ville de Grenoble en cliquant ici.