Mistral : un lifting à 12 M€ pour les espaces publics
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De la cité-jardin des années 1920 aux grands ensembles des années 1960 jusqu’au renouvellement urbain initié dans les années 2000, le quartier Mistral s’inscrit dans une histoire longue objet de projets d’envergure visant à le redynamiser et le relier davantage aux quartiers voisins. Le conseil municipal du 4 Novembre validera l’avant projet d’espace public sur l’ensemble du quartier. A la clé, 12 Millions d’euros, l’équivalent du budget alloué à cœur de Ville – Cœur de Métropole, pour des espaces répondant aux attentes des habitant-es, plus verts, plus accessibles.

12 millions d’euros qui s’inscrivent dans une politique globale de désenclavement

Dans son ensemble, le projet Mistral vise trois objectifs principaux : désenclaver le quartier en l’ouvrant sur la ville ; implanter diverses activités économiques ; dédier les espaces publics aux habitant-es.

La démolition de la barre Anatole France est en cours, et permettra de relier davantage Mistral aux Eaux-Claires et au reste de la ville, l’un des principes directeurs du projet. Avec l’ouverture du centre La Poste en Novembre, celle déjà effective de plusieurs commerces de proximité dont une supérette, l’implantation d’activités économiques durable sur le quartier) répond quant à elle à l’enjeu de mixité fonctionnelle et d’activités, bénéfique pour les habitant-es.

A Mistral, 3 chantiers et 12 millions d’euros pour le réaménagement des espaces publics

L’avant projet Mistral présenté en conseil municipal allouera 12 millions d’euros pour l’aménagement des espaces publics. Un montant équivalent au projet Cœur de Ville – Cœur de Métropole, qui concernera trois grands chantiers :

1 – Requalification de l’avenue Rhin et Danube jusqu’au carrefour Reynier. Il s’agit de prolonger les aménagements réalisés lors des phases précédentes. Cette avenue qui supporte 5 000 à 6 000 véhicules/jour, un réseau de bus et deux pistes cyclables sera reconfigurée en tenant compte notamment d’une volonté d’apaisement de la circulation. Le raccordement de l’avenue Rhin et Danube avec le carrefour de l’avenue Albert Reynier, tient compte de l’aménagement de l’A480 côté ouest et des enjeux de renforcement des liaisons piétons- cycles en direction du parc Bachelard. Au programme une forte végétalisation, deux pistes cyclables sécurisées et le traitement d’un carrefour apaisé.

2 – Réalisation de nouveaux espaces publics en accompagnement de l’évolution du bâti (réhabilitations du Lys Rouge et des trois tours 72-74-76 avenue Rhin et Danube, démolition de la barre Anatole France, futures réhabilitations lourdes et résidentialisations des immeubles de la rue Albert Thomas).
Les abords des trois tours seront composés principalement d’espaces verts et d’aires de stationnement à revêtement perméable. En lieu et place de la démolition de la barre Anatole France (logement social ACTIS), en complément d’espaces de détente, plusieurs aires de stationnement fortement végétalisées et plantées seront notamment réalisées. Les fonctionnalités de ces espaces publics seront à finaliser dans le cadre des études de projet, à conduire préalablement au chantier. Les espaces publics seront aussi rénovés, végétalisés et plantés au sein du secteur Lys Rouge ; au cœur de l’îlot des écoles situé entre les rues Louis Aragon, Avenue Rhin et Danube et la rue Paul Strauss (emplacement de l’ancienne école Mistral) ; le long de la Rue Elsa Triolet vers le sud.
Ces espaces publics seront fortement végétalisés et leur conception tiendra compte d’une gestion intégrée des eaux pluviales.

3 – Réussir l’insertion paysagère, en accompagnement de la construction du nouveau mur anti-bruit réalisé par AREA. Ce nouveau mur anti-bruit d’AREA sera supporté par une structure en terre armée qui formera un talus le long du quartier. Ce talus sera entièrement planté, dans un esprit forêt. Il vise à créer un écran acoustique et végétal de qualité le long du quartier.